Probablement que par l’affirmation qui suit, vous n’allez pas apprendre grand chose : de multiples disciplines scientifiques affirment que méditer, c’est bon pour la santé.
En effet, dans un article publié en 2012 par le Parisien, on lit que, lors d’une étude, deux chercheurs américains spécialistes des maladies mentales, Yi-Yuan Tang et Michael Posner ont montré qu’une demi-heure de méditation chinoise active par jour peut améliorer la connectivité cérébrale. Ils rapportent que 11 heures de pratique par mois (environ 30 minutes par jour) de cette technique de méditation active montrent des résultats positifs sur le cerveau.
Les changements physiques importants que nous avons notés mettent en évidence que la méditation peut, sur le court terme, améliorer le contrôle de soi, l’humeur et la réponse au stress.
Michael Posner chercheur américain de l’Université de l’Oregon, spécialiste des maladies mentales.
LA bonne nouvelle ?
L’idée que les bénéfices soient visibles même pour les novices peut toutefois être considérée comme la bonne nouvelle pour ceux qui voient la méditation comme le sommet de l’Everest, objectif inatteignable sans préparation physique, mentale et psychologique.
La nouvelle à prendre en considération ?
Dans le système dans lequel nous évoluons – avec et sans confinement – nous expose à une surcharge mentale en lien avec un flot d’informations continu, des sollicitations fréquentes et multiples ou encore une pression que notre quête de la performance pourrait nous soumettre. Et notre cerveau n’a pas été conçu pour vivre cette évolution fulgurante du rythme des vies. Ou du moins, une adaptation est nécessaire pour maintenir notre écologie intérieure, satisfaisant à la fois notre équilibre personnel et notre épanouissement professionnel.
Il est alors probable que nous ayons besoin de trouver des solutions pour nous concentrer, nous détendre, lâcher la pression, régénérer nos ressources et nos capacités disponibles, voire tout simplement nous sentir pleinement vivant, ici et maintenant.
Depuis 2012, de nombreuses études et expérimentations ont confirmé ces résultats. Et pourtant, cette pratique reste anecdotique dans le monde professionnel et il arrive de recueillir des propos tels que : « Méditer, cela n’est pas pour moi ! »
La méditation, c’est l’image d’un moine bouddhiste assis, les yeux mi-clos, dans le silence, des heures entières, disent certains.
J’ai moi-même commencé par des méditations assises, guidées ou pas, dans un espace plutôt feutré, sur un fond musical ou pas, avec ou sans support. Et c’était difficile ! Il a fallu une pratique intensive de 2 méditations par jour sur une année complète pour que cela devienne plus simple… et pour autant, je peux encore en perdre le fil !
Quand j’ai découvert les méditations actives ou dynamiques, je me suis dit « mais ce n’est pas de la méditation ». Et pourtant, les bienfaits sur moi ont été spectaculaires… Je ne me suis jamais sentie aussi vivante !
Aujourd’hui, j’alterne les deux types de méditation, dynamique et « passive », et cela me permet de me centrer, me connecter à moi et à l’instant présent.
Forte de ces expériences réussies, dans le programme des cercles des managers éclairés, nous proposons des moments de centrage ou méditatifs, peu importe le mot.
Ainsi, vous aurez l’opportunité de goûter à plusieurs façons de se connecter à soi, certaines ludiques, d’autres énergétiques ou celles, de nature à vous faire voyager.
Et vous, comment réussissez-vous à « dompter votre cheval en furie » ? A lui permettre de donner le maximum de lui-même, sans prendre trop de place sur ce qui est Juste pour vous ?